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Une plongée dans son univers personnel et artistique révèle pourtant un côté beaucoup plus sombre, plus torturé à l’image de ses souffrances d’enfance volée et violée par son père.
Le film « Daddy » lui servira d’exutoire psychologique. Son côté amazone des temps modernes se retrouvera aussi dans ses performances où elle tire sur ses œuvres et demande à son public de la suivre dans cette destruction rédemptrice. Elle disait qu’elle avait ressenti les larmes de sa mère pendant qu’elle était dans son ventre.
Toute sa vie, elle voudra lui prouver qu’elle méritait d’exister et qu’elle avait droit à cette liberté qu’on réservait aux hommes. Son enfance fut bercée par ses héros de bandes dessinées préférées comme Wonderwoman et Batman.
Telle Pandore, elle conservait dans sa boîte magique secrète, au milieu de ses trésors de petite fille, cet espoir qui la fit grandir et déployer ses ailes pour se recréer, se réinventer.
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