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ILy a trois ans, New York l’accueille parmi les grands. Il a l’occasion de faire écouter sa musique et on lui demande de rester. Sortir de sa « zone de confort » et s’exposer n’est pas facile au départ mais il a fini par se trouver. Mieux, il a gagné en maturité.
Son premier tube c’était en 2010, « Can’t breath », le petit Frenchy l’a composé en collaboration avec Leona Lewis qui l’a inscrit dans un disque de platine. Depuis, il a enchaîné avec la chanson internationalement connue « Superstar » un sur-mesure pour Madonna. Sa vitalité musicale décuple ses forces et augmente sa cote.
Il a en projet un Opéra à Broadway et s’apprête à lancer un jeune chanteur qui risque de faire « du bruit ».
Car à l’instar des grands, Michael Malih prend des risques.
Ce qu’il aime : repérer un talent et en faire une star. Osé, mais avec lui c’est tout ou rien. Un jour, de passage chez BMI, il rencontre Atarah Valentine. « J’avais devant moi un diamant brut dont je voyais l’immense potentiel. Il avait un look improbable, une voix particulière, je me demandais ce que je faisais là, j’allais partir mais mon instinct a parlé, j’ai décidé de faire son album ! »
Composer, produire, réaliser, soutenir son artiste, tailler son diamant... Il leur a fallu deux ans de travail en studio, de répétitions, d’enregistrements, d’improvisations, de doutes et de lumière créatrice.
« Au début personne ne comprenait ce que l’on faisait, ni notre musique, mais les plus sceptiques de l’époque sont nos fans d’aujourd’hui.
Avec Atarah, nous avons crée une identité musicale pop à la fois accessible et joyeuse, unique dans son style ». L’album, dont on ne dévoile pas encore le titre, devrait sortir en 2015.
En attendant, Michael continue de composer, de créer, d’imaginer à la recherche de nouveaux sons, de nouvelles sensations. Un talent à suivre dans les étoiles...
B-ALL