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Quand l’astre splendide se couche après avoir gorgé les peaux avides de ses rayons dorés, la fraîcheur exquise appelle d’envoûtantes senteurs pour parer la nuit de ses accords rieurs. Ces mystérieux bouchons, sésames des portes aux mille et une ivresses, invitent la main en un irrésistible jeu de séduction.
Les flacons en perdent la tête et laissent s’évader des effluves chargées de voyages aux infinis paysages. Les sens chavirent en ces ténébreux sillages, rivières de senteurs, promesses des plus beaux naufrages.
Les fioles de verres abandonnent à la paume tendre leurs joyaux du design ou des coffres de la Reine de Sabbat, pour libérer sans retenue leurs précieuses essences en des flots impétueux ou eSn de douces brumes.
ur les poignets et où battent les cœurs, la caresse du bouchon s’étire pour tatouer la peau du liquide d’or qui suit les veines au sang si bleu pour chanter sous la lune.
La magie opère et laisse la place aux chimères...
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