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Chaque élément est détourné pour écrire et réécrire sa propre histoire avec force et légèreté. Art cinétique né de la passion horlogère, Stéphanie Guglielmetti laisse au temps le soin de patiner nos âmes dans sa lumière.
En ses œuvres, les aiguilles dialoguent avec les ressorts et les rouages sous la caresse du soleil et de la pluie. Retrouvant le luxe de leurs origines si précieuses, les pièces d’horlogerie découvrent de nouveaux espaces et créent leur propre rythme. Dans l’esprit de Calder, les sculptures de Stéphanie Guglielmetti caressent le souffle du présent et de l’infini.
Tels des bijoux se riant de toute matérialité, ses sculptures se libèrent de toute obsession de clepsydre pour inventer des poèmes immortelles en des odes charnelles à contretemps. L’or, le métal et l’oxydation nous parlent des trésors des Pharaons, de la Grèce antique, des cérémonies Incas au présent dans la vibration d’un futur où l’Atlantide est remise à flot sur des planètes qui restent encore à découvrir.
Vaisseaux fantastiques, colliers hiératiques, ces œuvres magiques se transforment à chaque instant offrant au regard une perpétuelle source d’émerveillement.
Les collectionneurs de beautés horlogères ne peuvent rester insensibles à cet art du temps ; soit qu’ils s’en offusquent ne pouvant supporter que le temps ne puisse rester prisonnier des précieux boîtiers qu’ils désirent accumuler pour l’illusion d’en triompher, soit qu’ils soient fascinés par ce pur hommage à Chronos en toutes ses dimensions et aiment à se projeter en ce voyage d’éternité...
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