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En sa quête de cet art qui « respire l’amour », le romantisme de Delacroix a toujours eu une place indéfectible en son univers esthétique, il a inspiré son drame et sa rêverie mélancolique.
Baudelaire en avait fait son héros, il aurait voulu qu’il soit son frère car il aspirait à la même place en littérature que celle du peintre dans le panthéon artistique.
La chair des mots, le cœur qui faisait battre les teintes en leurs veines chargées de lumière... de ces âmes à jamais complices est née la plus pure expression de la modernité.
« La passion rapproche les tempéraments analogues et soulève la raison à des hauteurs nouvelles». Charles Baudelaire
Jusqu’au vertige...
Octave Tassaert
Paris, 1800 – Paris, 1874 La Nymphe couchée Huile sur toile
Lyon, musée des Beaux-Arts
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