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Plusieurs toiles seront déposées avant son exil dans les coffres d’une banque à Libourne, qui n’échappera malheureusement pas au pillage. De New York, il luttera pour la restitution de ces œuvres grâce au soutien de la France. Il fera ensuite don à l’état français de plusieurs œuvres pour le remercier de l’action engagée pour la récupération des biens spoliés. Cette exposition est donc un vrai fil conducteur d’un moment important de l’histoire de l’humanité et de l’histoire de l’art.
Une section se propose de retracer la notion d’art dégénéré, terme en général consacré à toute création d’avant garde par les autorités nazis en comparaison de leur art germanique traditionnel. Ainsi sont exposés côte à côte des œuvres de ces deux conceptions artistiques opposées pour faire ressortir leurs profondes différences. Le tableau « La Famille Soler » de Picasso dans sa période bleue montre une famille bourgeoise en pique-nique alors que l’œuvre de Rudolf Otto met en scène un souper dans la rude paysannerie allemande.
Cette exposition a de valeur tant par le talent des artistes dont elle met en scène les toiles que par son témoignage émouvant d’une page d’histoire aux mille et une couleurs au delà des ombres.
Paul Gauguin
Le sorcier d’Hiva Oa, 1902
© MAMAC, Liège -
Classé Trésor par la Fédération Wallonie-Bruxelles le 23 novembre 2010
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