Page 118 - B-ALL#38
P. 118

Dans la lignée de cette défense du patrimoine national grec sont créés après la libération du pays des instituts archéologiques comme l’École Française d’Athènes en 1846.
Pour la première fois, l’exposition croise cette histoire de l’archéologie avec l’histoire du développement de l’État grec et des arts modernes. Les fouilles de Délos, Delphes ou de l’Acropole sont à l’origine de la redécouverte d’une Grèce colorée très éloignée des canons du néoclas- sicisme.
A la fin du XIXe siècle, les grandes Expositions Universelles donnent à voir un nouvel art grec moderne. Elles sont marquées par la reconnais- sance de l’identité byzantine et orthodoxe de la Grèce.
L’exposition « Paris-Athènes 1675-1919 » se déroule dans un ordre chronologique et se conclut avec les œuvres du groupe grec TECHNE, proche des avant-gardes européennes, qui furent révélées à Paris en 1919.
La Grèce est un merveilleux berceau d’art et de culture et c’est pour- quoi l’Europe l’a choisie pour mère en prenant le nom mythologique de la princesse de Tyr enlevée par Zeus que l’on retrouve également pour désigner le littoral de la mer Egée dans un hymne à Apollon sept cents ans avant notre ère.
Eugène Delacroix (1798-1863)
La Grèce sur les ruines de Missolonghi 1826
huile sur toile, 213 × 142 cm Bordeaux , musée des Beaux Arts inv.bxe 439


































































































   116   117   118   119   120