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L’exposition évoque les rôles emblématiques de son large réper- toire de Phèdre à La Tosca en n’oubliant pas sa célèbre Dame aux camélias.
Mais, l’infatigable Sarah ne se contentait pas de tout régenter au théâtre des décors aux costumes, des machinistes aux figurants, entre trois colères et deux évanouissements, elle fût une artiste accomplie sur les planches et à la ville.
Sa vie fût une vaste et interminable représentation, elle écrivait, mettait en scène, jouait et trouvait encore l’énergie de peindre et de sculpter.
Le mythe Sarah Bernhardt fût édifié par Nadar, Georges Clairin, Louise Abbéma, Alfons Mucha et tant d’autres. Mais, derrière l’enveloppe offerte aux regards de la foule de ses admirateurs, l’exposition dévoile un être hors du commun au caractère des plus affirmés qui, toute sa vie, refusa l’idée même de limites.
Jules Bastien-Lepage, Portrait de Sarah Bernhardt 1879, Collection Particulière © Christies’s images / Bridgeman Images