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Au 17, rue du port, La grille ouverte donne sur une cour arborée. Au fond, un hôtel particulier aménagé en quelques bureaux pour la dizaine de collaborateurs et de vastes espaces de stockage de mobiliers, d’objets, de trésors qui viennent de la France entière. Une vraie caverne d’Ali Baba.
Maitre Lucien, grand et élégant est d’une extrême courtoisie.
Malgré un emploi du temps hyper chargé, souvent chahuté, il est d’une grande disponibilité, un subtil humour en prime, lorsqu’il vous reçoit.
A onze ans, il savait. Il serait commissaire-priseur. Décision prise suite à une immersion dans une exposition préparatoire à une vente. Pourtant, rien d’exceptionnel et beaucoup de poussière mais ce petit lecteur déjà gourmand de romans imagine la vie des objets qu’il a sous les yeux. Les rencontres étant la genèse de ce métier, ajoutez l’obsession à dénicher inlassablement des pépites, la curiosité de leurs itinérances, le tout sau- poudré d’une grande fantaisie et vous trouvez Maitre Lucien qui vous embarque, devant n’importe quelle pièce, dans un moment d’histoire ponctué d’anecdotes savoureuses.
Depuis trente ans, Christophe Lucien tape du marteau. Dès ses débuts, il s’éloigne des sentiers battus. Il organise la première vente « kitch » ... du monde.
Un grand souvenir. La vente qui se déroulait en extérieur a accueilli des visiteurs habillés pour coller à l’évènement. Pourtant aucun dress code n’avait été recommandé !
Amoureux de Paris, c’est un flâneur. Ce n’est pas une question de temps libre, il en a peu. C’est un état d’esprit. Chacun de ses déplacements dans la capitale ressemble à une déambulation.
A s’émerveiller d’un lampadaire, d’une bouche d’incendie, d’une poignée de porte ou d’une enseigne, il s’est toujours dit, qu’un jour, il en ferait quelque chose.
LUCIEN PARIS, ventes paris mon amour.