Page 293 - B-ALL FR
P. 293

Une déclaration d’amour à Paris
Le déclic ? la vente, entre autres, d’un morceau d’escalier de la tour Eiffel et d’une vespasienne. C’était le 18 décembre 2009. Maitre Lucien qui se déses- père de voir le mobilier urbain parisien terminer chez des ferrailleurs y voit un signe.
Avec Sophie Men, son bras droit...et gauche, ils imaginent recenser toutes ces merveilles qui font Paris et, sur un jeu de mot, nait le label PARIS MON AMOUR.
A cette période, cela fait déjà longtemps que l’aménagement urbain et son mobilier sont considérés comme secondaires. Matières à bûchers, détruits, il y a une volonté de rupture dont la seule résultante est de casser l’harmonie, de remplacer l’esthétique par l’insignifiant.
Cet héritage laissé dans les rues de la capitale est essentiellement l’œuvre de Gabriel Davioud, architecte urbaniste travaillant de concert avec le baron Haussmann.
On lui doit, par exemple, le design des grilles de métro, du fameux « banc Davioud » et l’aménagement des parcs parisiens.
Si Londres a ses cabines téléphoniques, New-York, ses lampadaires, Paris est unique avec son foisonnement d’ornements utiles. Les étrangers ont été les premiers à reconnaitre la richesse et la générosité de ce qui rend Paris recon- naissable dans le monde entier avec un style inimitable.


































































































   291   292   293   294   295