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La visite commence dans l’euphorie des années 60 avec la reconstruction de son «Arrivée à la mer» exposée à la Triennale de 1964.
Des silhouettes de femmes de l’œuvre de Picasso “ Deux femmes courant sur la plage” sont projetées sur des miroirs.
Elles s’élancent en toute liberté dans l’espace, pour arriver à l’aéroport de Pé- rouse avec ses structures architecturales rouges, couleur de la passion chère à Gae Aulenti.
La Gare d’Orsay à Paris, le Palazzo Grassi à Venise, la boutique Olivetti à Bue- nos Aires, le concessionnaire Fiat à Zurich, l’installation pour l’exposition de Christo à la Rotonde Besana à Milan, l’aéroport de Pérouse, la métropole de Naples, tous ses grands projets de réhabilitation et de transformation viennent se mêler à ses créations de meubles et de lumières.
Plusieurs icônes du design dessinées par l’architecte en des lignes tendres et accueillantes pour unir l’improbable dans un univers de tous les possibles, les lampes Pipistrello (1965, Martinelli Luce), l’Oracolo (1969- Artemide) le divan Stringa et le rocking chair (1963, Poltronova), la chaise April (1963, Zanotta) communiquent avec les objets célèbres de ses contemporains mascu- lins comme Ettore Sottsass, Marcello Nizzoli et Achille Castiglioni.
Gae Aulenti (1927-2012) Photo: Alessandro Saletta, DSL Studio © Triennale Milano