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Grâce à son tag, ATIP3 s’illumine en vert quand on la passe sous le microscope à fluorescence. Elle enlace étroitement les microtubules qu’on a pris soin de colorer en rouge, c’est une chose très belle à voir. Ce que fabrique exactement ATIP3 dans la cellule, on y travaille mais on ne sait pas encore. Ce qu’on a très vite compris c’est que quand elle n’est pas là, ça va mal. Très mal. Les cellules cancéreuses s’en donnent à cœur joie pour proliférer, envahir les organes, former des tumeurs et des métastases. Parmi les différents types de cancer du sein, ceux qui n’ont pas ATIP3 poussent plus vite, la guérison est rare, les traitements difficiles. Quand ATIP3 n’est pas là, le cancer danse. L’espérance de vie diminue. Et nous, on n’aime pas ça.