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L’homme qui fait sa conquête est celui qui sait voguer dans les cieux et qui règne sur l’espace-temps. En pur gentleman il donne sa démesure à chaque seconde avec sa montre Santos lien indéfectible sacralisé en un mouvement qui sort des sentiers battus de la poche pour enlacer le poignet. Il défie les lois de l’apesanteur. Ce Seigneur a le sens de la hauteur et c’est à lui qu’elle peut livrer son cœur à l’appétit féroce de belle croqueuse de « di-amants ».
Cet homme est à l’image de son éternel féminin. Il s’incarne en Alberto Santos Dumont, en Pierre, Jacques, Louis Cartier et en tous ses hommes dont l’immortelle passion a repoussé les limites de l’infini pour que la spiritualité jaillisse du cœur de la matière.
Cartier
Immense hommage à la femme dans sa lumière, enchanteresse, fantasque et divine qui domine le monde et le bouleverse pour ne se laisser guider que par ses seuls instincts, libre, élégante, racée indomptable.
Telle Sekhmet la déesse lionne qui ne s’apaisait qu’à la vue des plus somptueuses turquoises pour redevenir Bastet protectrice apaisée par l’offrande des pierres les plus précieuses gages de la fidèle acceptation de sa puissance et de sa beauté incontestée.
La bête atteint son but et rejoint la belle de l’autre côté du miroir. Leur connivence est immédiate, muette et musicale comme tous les dialogues du film. Elles sont Une, liées par un regard, union sensuelle et impérialement sauvage de la fourrure mouchetée qui caresse le rubis de la soie.
La Panthère retrouve sa parure de diamants qu’elle avait fait exploser en un rugissement au firmament.
